Version I-

Le fils se présente embarrassé à son père et à sa mère qui sont à table ; il est mal vêtu, il porte une barbe.
Le père : un beauf en maillot de corps maculé par la sauce
La mère : un peu sotte

Le fils : papa, maman… voilà, j’ai quelque chose à vous annoncer…
Le père : (abasourdi, se dresse sur sa chaise tandis que la mère, sur le bord des larmes, le rassoit) tu crois qu’on n’a pas compris ? Hein ? Avec ta mère ? Vu comment tu t’habilles, avec ton look, comment tu parles… (Il frappe la table) comment que tu parles ! (la mère sanglote) tu me dégoutes, petite ordure (il crache) je vais te renier, moi !
La mère : (la mère pleure, le mouchoir à la bouche comme si elle allait vomir) papa, calme toi…
Le père : c’est moi qui ai fait ça ?
La mère : (en pleurs) non
Le père : c’est moi qui ai fait ça, hein ?
La mère : non, c’est moi !
Le père : (se frappe la tête) qu’est-ce que j’ai fait au ciel moi ?… vas-y, crache la ta pastille !
Le fils : je suis franc-maçon !
Soulagement chez le père et la mère
Le père : Franc-maçon ! (heureux) Ah ! Mon fils ! (il s’apprête à se lever pour venir l’embrasser)
La mère : (de joie, retient son mari) Oh papa ! Doux Jésus ! Franc-maçon !
Le père : Ah ! Ah ! Maman… (Embrasse sa femme de joie) Ah ! Le soulagement là. On était persuadé que tu…
Le fils : et je suis gay…
Le père et la mère : (un bref moment de stupeur, ils éclatent à nouveau de joie en s’embrassant) Ah ! Ho ! Ah ! on a eu peur…
Le fils : c’est mon ami qui m’a fait entrer en maçonnerie…
Le père : (joyeux) ton ami… tu veux dire ton…
Le père et la mère : (les rires de joie redoublent)
Le père : (n’en pouvant plus de rire) Ah non !… on était persuadé que tu allais nous annoncer que tu étais devenu musulman… Ah ! Ah ! Ça va mieux ! Alors, comment y s’appelle ton…?
Le fils : Oussama
Stupeur de la mère et du père. Le père gifle la mère.
La mère : Aïe !
Le père : c’est de ta faute ça !
Le fils : il est là ! (musique arabe)
Un bel arabe entre embrasser le père et la mère

II- Version “footbalistique”.

Le fils se présente, embarrassé, à son père et à sa mère qui sont à table ; il est vêtu d’un short et d’un maillot vert (symbolisant « les Verts »).
Le père : un beauf en maillot de l’OM maculé de sauce
La mère : un peu sotte

Le fils : papa, maman… voilà, j’ai quelque chose à vous annoncer…
Le père : (abasourdi, se dresse sur sa chaise tandis que la mère, sur le bord des larmes, le rassoit) tu crois qu’on n’a pas compris ? Hein ? Avec ta mère ? à voir ton maillot… (Il frappe la table) Allez les Verts ! C’est quoi ça ? (La mère sanglote) tu me dégoutes, petite ordure (il crache) !
La mère : (la mère pleure, le mouchoir à la bouche comme si elle allait vomir) papa, calme toi…
Le père : c’est moi qui ai fait ça ?
La mère : (en pleurs) non.
Le père : c’est moi qui ai fait ça, hein ?
La mère : non, c’est moi !
Le père : (se frappe la tête) qu’est-ce que j’ai fait au ciel moi ?… Vas-y, dis-moi avec qui tu joues !
Le fils : (hésitant) je suis franc-maçon !
Soulagement chez le père et la mère
Le père : Franc-maçon ! (Heureux) Ah ! Mon fils ! (Il s’apprête à se lever pour venir l’embrasser)
La mère : (de joie, retient son mari) Oh papa ! Doux Jésus ! Franc-maçon !
Le père : Ah ! Ah ! Maman… (Embrasse sa femme de joie) Ah ! Le soulagement là. On était persuadé que tu avais tourné…
Le fils : eh bien oui, je suis…
Le père : quoi ? tu veux dire que…
Le fils : oui ; je suis gay aussi…
Le père et la mère : (un bref moment de stupeur, ils éclatent à nouveau de joie en s’embrassant, soulagés) Ah ! Ho ! Ah ! Ce que tu nous as fait peur… on avait cru que…
Le fils : c’est d’ailleurs lui, mon… ami, mon compagnon, qui m’a fait entrer en maçonnerie.
Le père : (joyeux) ton compagnon… tu veux dire ton…
Le père et la mère : (les rires de joie redoublent)
Le père : (n’en pouvant plus de rire) Ah non !… Comme tu nous as fait peur ! On était persuadé que tu allais nous annoncer que tu ne supportais plus l’OM… Ah ! Ah ! Ça va mieux ! Et tu peux nous le présenter ton…?
Le fils : Il est là ! (Il l’appelle) Robert !
Robert entre avec un maillot du PSG et une trompette de supporter à la main.
Stupeur de la mère et du père. Le père gifle la mère.
La mère : Aïe !
Le père : c’est de ta faute ça !

(Musique ou slogans de supporters parisiens)