Parodie de « la Mort et le Bûcheron » de La Fontaine.
Il entre en se mirant dans un miroir
Un Très Illustre Frère tout couvert de bijoux,
Sous le faix des honneurs aussi bien que des ans
Gémissant et courbé allait en se mirant
Et tâchait d’accrocher un sourire à ses joues.
Enfin n’en pouvant plus d’effort et de grimace,
Il met bas ses métaux, il s’observe la face.
Quel plaisir a-t-il pris depuis qu’il est en loge ?
En est-il un plus fat pendant le tour d’horloge ?
A l’Orient tant de fois, et tenant le maillet…
Les saluts, les hochets, les Convents, les Congrès,
Les bougies, les voûtes d’acier,
Lui font d’un… Dignitaire le portrait tout craché.
Il appelle un Bouffon ; il arrive enjoué,
Lui demande ce qu’il faut faire…
C’est dit-il afin de m’aider
A briser ce miroir, tu sauras bien le faire.
Le miroir ne peut mentir
Or la moire n’est pas flatteuse
Le briser certes et s’enfuir ?
La pirouette est périlleuse !