Sur l’air de “Le Chanteur“ de Balavoine
Paroles de Guy

J’m’impatiente en maçonnerie
(je déchante je m’languis)
J’voudrais bien dégourdir ma vie, êt’ Véné,
Être un beau Véné engageant
Jusqu’au cou, décoré d’argent
Mais pour tout ça il faudrait que j’brosse les votants

Tout d’abord, j’habill’rai les frangins
de perruqu’es, de bijoux, d’escarpins en satin
J’veux écrir’ un nouveau règlement,
Agrémen-ter l’attou-chement
Pour invi-ter à nos soi-rées les plus Grands-Orients

[Refrain] :
Et à chaque Tenue
J’veux qu’on parle de moi,
Que des Sœurs ingénues,
Jouent les filles de joie,
Qu’en petite tenue
Au debhir ell’es affluent

Sous notre auguste coupole
Devenir une idole
J’veux d’midi à minuit
Enivrées, éblouies,
Qu’elles tromp’ leur mari
Fass’ent un’e trêve, qu’ell’es l’ oublient. (fass’ent la grêv’)

Puis après, on f’ra la hola,
De vivat on m’acclamera, quel émoi
Des Tenues de cent mille personnes
Où tout’es les confréries s’étonnent
Et se lèvent, enfin en restent baba

[Refrain]

Puis quand j’en aurai assez
De tout’es ces Tenues folles
Quand j’aurai la migraine,
Serai sur les guibolles
Je fermerai les yeux,
Je médit’rai sur Dieu (je parlerai à Dieu)

Et puis l’année d’après
Je me représent’rai
Et puis l’année d’après
Je me représent’rai
Je me prostituerai (je me sacrifierai)
Pour la Fraternité

Des Frèr’es Pierr’e, Jacqu’es ou Paul
Diront qu’j’suis obsédé
Que j’me fous des symboles,
De la voûte étoilée,
Mett’ront du vitriol
Dans mon verr’ de rosé

Alors je ferai mieux,
J’invent’rai des degrés
D’où tous ces vieux envieux
N’pourront pas m’déloger
J’veux mourir après eux
Pour rester le dernier
J’veux mourir après eux