Parodie maçonnique de “La pince à linge”
Paroles de Pascal Rivière
[1- L’entrée]
Qui frappe ainsi
Qui frappe ainsi
Qui frappe ainsi, à la porte du destin — (un homme probe)
Qui frappe ainsi, à la porte du destin — (un homme probe)
Qui frappe ainsi, à la porte du destin — (un homme probe, et libre !)
Qui frappe ainsi
Cette maxime fut inventée en mille sept cent dix-sept,
Elle est vécue par le nommé Jean Ducordon,
Fils de son père et de sa mère,
Neveu de son oncle et de sa tante,
Petit-fils de son grand-père,
Frère de sa sœur — et frère encore profane qui bat le beurre.
[2 — La vocation]
La belle histoire,
Déjà lorsqu’il était enfant,
Il montrait à tous les passants
Son curieux esprit compétent.
Il bâtissait des merveilles,
Des châteaux forts sous le soleil,
Il cherchait l’or dans son tamis,
Et bien qu’il fût encore petit :
C’était un bon, Ducordon,
C’était le bon, un vrai maçon, fameux, quel don !
Et de Vesoul jusqu’à Vierzon,
Il n’y avait qu’un si chouette don :
Jean, le bon Jean Ducordon.
[3 — Transition]
Et dès lors dans sa tête,
L’obsession qui l’inquiète :
Blackbouler, blackbouler…
Puis un jour — il l’avait prouvé !
[4 — Les instructions initiatiques]
Prenez trois coups bien distincts
Que vous frappez sur le parvis,
Avec un bandeau de lin noir
Placé sur les yeux pour ne rien voir.
Vous saisissez le testament,
Entre vos mains, en tremblant,
Vous jurez solennellement
D’être juste, bon et bienveillant.
Alors on vous dévoile
Les colonnes, le Temple et l’étoile —
Et vous voyez…
[Interlude parlé]
(Hum ! C’est embrouillé !)
— Trauma post-natal ?
(Ouais !)
[5 — Révélation]
C’est ainsi que Jean Ducordon,
Dans un éclair de lumière, a compris d’un bond
Les colonnes, les symboles du monde entier
D’une équerre et d’un compas, pour la liberté de l’humanité !
Franc-maçon, franc-maçon, grâce à toi maintenant,
Nos pensées et nos actions résistent au temps,
Et nos Frères maçons, dorénavant, répondront :
Présent !
[6 — Mise en garde]
Et l’orgueil peut tonner,
L’orgueil se déchaîner.
Lui, grâce à la franc-maçonnerie,
Se croit protégé, paré, à l’abri.
Il court après tous les cordons dorés,
Amis chantons, amis chantons en chœur
Mais attention à l’erreur
De ce pauvre chercheur !
Jean le bon Ducordon,
Jean le bon Ducordon…
Jean le con Ducordon
Don, don, ding, dong, ding, dong, din, don, din, don,
Quel con, quel con, quel con, oh non, oh non, oh non !
Don, don, ding, dong, ding, dong, din, don, din, don,
Quel con, quel con, oh non, oh non…