Blagues maçonnes

Mots et paroles :Brèves du Perchoir, Bons mots, Mots-zaïques, Blagues,

Mémoire – Mixité – Sagesse – Minuit plein – Devinettes – Régularité – Humilité – Vanité – Méprise – Désordre – Justice

Mémoire

* Un vieux maçon à son frère :
– Hier soir, nous étions en tenue… une cérémonie magnifique !
L’autre :
– Ah bon, comment s’appelle la loge ?
Le vieux frère réfléchit… et lui demande :
– Comment s’appelle cet animal avec des grandes oreilles?
– Un lapin ?
– Non, ça ressemble à un cheval…
– Un âne ?
– Ah ! c’est ça merci !
Puis se tournant vers le jardin :
– Anne ! Comment s’appelle la loge où nous étions hier soir?

* Dans une loge féminine un frère signe le registre des visiteurs que lui tend la S. Secrétaire quand celle-ci, une petite blonde canon lui décoche un ravissant sourire. Il s’adresse à elle et dit gentiment :
– Excuse-moi, ma Sœur, est-ce que je te connais ?
Elle répond en souriant :
– Je peux me tromper, mais je pense que tu es le père d’un de mes petits…
Les souvenirs du frère le renvoient vers la seule et unique fois où il a été infidèle, et il demande :
– Nom d’un chien, ce ne serait pas toi la stagiaire que j’ai… sur la table de billard devant tous mes copains… cette soirée bien arrosée pendant que ta copine me flagellait avec un céleri mouillé et me poussait un concombre… dans le derrière ?
– Ben non, je suis juste la nouvelle institutrice de ton fils !!!

Mixité

* Deux FF du GO passent devant un temple maçonnique qui porte cet écriteau : ” Pour rencontrer des femmes, entrez adhérer dans notre Obédience mixte “.
Le premier décide de rentrer pour voir. L’autre l’attend dehors. Les heures passent. Enfin le premier ressort.
– Alors, lui demande le second, que s’est-il passé ?
– J’ai adhéré, répond le premier !
– Sans blague ! dit le second. Et… tu as rencontré des femmes ?
– Ah ! Vous autres au GO, vous ne pensez qu’à ça, s’exclame le premier !

* Un soir, un Frère me confiait ses craintes de voir son obédience s’engager sur le chemin de la mixité :
– Avec ma libido, me disait-il, j’angoisse à l’idée de travailler en mixité.
Je l’ai rassuré :
– N’aies aucune crainte, dans une saine mixité ta libido est parfaitement inhibée.
– C’est bien ça qui m’angoisse, m’a-t-il répondu.

Sagesse Maç.

* Un ancien Vénérable Maître était réputé pour sa sagesse. Un soir dans les parvis, il fut abordé par un frère qui l’interpella ainsi :
– Mon frère ! Tu sais ce que je viens juste d’apprendre à propos d’un de nos Compagnons ?
– Attention ! lui dit l’ancien, avant de dire quoi que ce soit, il faut que tu passes un certain test. Je l’appelle le test du triple filtre… (attribué à Socrate)
– Triple filtre ?
– Oui. Avant que tu ne me parles de ce Compagnon, ce serait bien que tu filtres ce que tu vas dire … Le premier filtre est le filtre VÉRITÉ. Es-tu absolument certain que ce que tu vas me dire est vrai ?
– Euh … C’est à dire … Non. Je l’ai juste entendu dire…
– Bien, tu n’es donc pas certain que ce que tu vas dire est la vérité. Le second filtre est la FRATERNITÉ. Ce que tu as à me dire est-il fraternel envers ce frère ?
– Ben … pas exactement…
– Donc, tu veux me dire quelque chose de désagréable pour notre frère compagnon sans être sûr que ce soit vrai. Essayons le troisième filtre, si tu veux bien. Il s’agit du filtre de l’UTILITÉ.
Ce que tu veux me dire est-il utile pour moi ?
– C’est difficile à dire, plutôt non, en réalité…
– Tu m’accorderas donc que tu souhaites me confier quelque chose de désagréable sur ce frère, qui ne me sera d’aucune utilité et dont tu n’es pas sûr. Ne crois-tu pas qu’il vaut mieux, dans ce cas, te taire ?
– Si, Vénérable Maître, je vois bien que tu as raison. Je me tairai donc.
C’est par ce genre de raisonnement que cet ancien Vénérable Maître est passé à la postérité comme un grand sage.
C’est aussi du fait de ce genre d’attitude qu’il n’a jamais su que ses frères baisaient sa femme…

Minuit plein

* Un frère a été cambriolé. Le lendemain, le commissariat le prévient qu’on a arrêté le voleur et le convoque. Le frère, immédiatement, demande au policier :
– Puis-je parler au voleur ?
– Pour lui dire quoi ?
– Écoutez, monsieur l’inspecteur, il a pénétré chez moi à 2 heures du matin sans réveiller ma femme. S’il m’explique comment il a fait, je retire ma plainte !

* Françoise et Suzanne étaient amies de longue date, bien que l’une fût franc-maçonne et l’autre non.
Chacune s’en alla un jour dans une maison de retraite.
Il ne fallut pas longtemps avant que Suzanne rende visite à sa vieille amie Françoise.
Dés son arrivée, elle fut accueillie à bras ouverts, avec des câlins et des baisers.
” Tu te plais ici ? lui demanda-t-elle ? Dis moi tout ! ”
Françoise était émerveillée par la nourriture, les installations et les soins. Puis, avec un clin d’œil, elle ajouta :
” Mais la meilleure chose est que j’ai maintenant un petit ami… Et il est franc-maçon ! ”
– C’est merveilleux ! s’enthousiasma Suzanne. Raconte tout.
– Eh bien, après le déjeuner, on monte dans ma chambre et on s’assoit au bord du lit. Je le laisse me caresser le haut, puis le bas, et alors nous relisons et comparons nos anciens rituels d’ouverture, de fermeture, d’exaltation ; et nous applaudissons par nos batteries et nos acclamations, un coup la sienne, un coup la mienne…
– Tu as une sacrée chance. Je suis très contente pour toi ma chérie, se réjouit Suzanne.
– Et pour toi comment cela se passe ? lui demanda Françoise.
Suzanne était aussi très satisfaite de sa maison de retraite et chose extraordinaire elle avait également un petit ami.
– C’est merveilleux ! s’exclama Françoise. Et que faites vous ?
– Nous aussi, nous allons dans ma chambre après le déjeuner. On s’assoit au bord du lit et je le laisse me toucher… au dessus, en dessous…
– Ah ! Et puis ?
– Comme ni l’un ni l’autre nous ne sommes francs-maçons, nous baisons ! ”

Devinettes

* Quelle est la différence entre un “Canari” et un perroquet ?
– On peut faire taire le perroquet !

* Comment reconnaît-on un maçon opératif d’un maçon spéculatif ?
Le maçon opératif se lave les mains… avant d’aller pisser.

Régularité

* Robinson Crusoë, au moment de quitter son île, tint absolument à faire visiter les lieux au capitaine du bateau qui venait le recueillir. Robinson lui fit découvrir le bâtiment qui lui servait de garde-manger, puis le dispensaire, la maison d’hôtes, etc… Chemin faisant, le capitaine remarqua une étrange bâtisse dont la façade représentait deux majestueuses colonnes surmontées d’un chapiteau en forme de triangle. Comme il s’interrogeait sur la destination de cet édifice, Robinson lui révéla qu’il était maçon et qu’il s’agissait là d’un temple maçonnique. La visite se poursuivit quand ils passèrent devant une maison dont la façade était en tous points semblable à celle devant laquelle ils étaient déjà passés : les mêmes colonnes, le même chapiteau en triangle.
Le capitaine s’en étonna.
– Oui, il s’agit bien encore d’un temple maçonnique, confirma Robinson Crusoë.
– Deux temples maçonniques pour un homme seul ? Le capitaine n’y comprenait rien !
– Eh bien voilà, lui expliqua Robinson. Le premier temple est celui de l’Obédience que je fréquente ; le second, celui de l’Obédience que je ne fréquente pas.

Humilité

* Trois illustres Frères, hauts dignitaires de leur obédience respective, reviennent en taxi d’une cérémonie maçonnique ” oecuménique “.
L’un d’entre eux, ouvrant la mallette posée sur ses genoux, observe son cordon et déclare aux deux autres
– Malgré cet emblème lumineux et le titre pompeux que me donnent mes frères, je me rends compte que je ne suis pas grand-chose. Je devrais faire preuve de plus de modestie, car en réalité, je sais vraiment peu de choses.
– Non ! C’est bien moi qui manque le plus de connaissance. De nous tous, c’est moi qui vaut le moins, réplique le second.
Et chacun de parler de son propre cas avec surenchère d’humilité, quand le chauffeur du taxi, un noir, se retourne pour se mêler à la conversation :
– Et moi, vous pensez, simple chauffeur de taxi, nègre par dessus le marché… S’il y en a un qui n’est rien ici…
Irrités d’être ainsi interrompus, les trois dignitaires s’exclament alors d’une même voix :
– Mais pour qui il se prend, celui-là ?

Vanité

* Un maçon amateur d’oiseaux rares souhaite faire l’acquisition d’un perroquet ayant des qualités maçonniques. L’oiseleur lui propose trois magnifiques grimpeurs :
– En premier prix, j’ai celui-ci : 1000 €. Il est capable de vous dire le rituel du premier degré… Le second peut vous réciter l’intégralité des Constitutions d’Anderson… Mais il vous en coûtera 2000 € !
– Et le troisième ?
– C’est le plus cher… 5000 € !
– A ce prix là, j’ai peine à imaginer ce qu’il doit savoir par choeur !
– Hélas, il ne parle pas !
– Il ne parle pas ? Et il vaut 5000 € ? Mais qu’est-ce qu’il a donc d’extraordinaire ?
– Les deux autres l’appellent “Vénérable”.

Méprise

* La plus classique…
Un F. en voyage en Afrique se retrouve capturé par des cannibales et immédiatement plongé dans une grande marmite.
Voyant sa dernière heure arrivée, il se résout à faire le signe de détresse.
C’est alors qu’un indigène s’approche de lui :
– Ça alors, tu es F.M. ? De quelle obédience, GO ou GL ?
Notre voyageur pousse un grand soupir de soulagement et demande à son interlocuteur :
– Quelle importance ?
– C’est juste pour savoir à quelle sauce t’accompagner !

* Autre classique :
Au moment de monter à la potence, un condamné à mort s’insurge :
– Tout ça, c’est la faute des Maçons ! le type que j’ai assassiné était maçon, le flic qui m’a arrêté était maçon, le procureur était maçon, le juge était maçon, tout ce qui m’est arrivé, c’est la faute des Francs-maçons !
– Avez quelque chose d’autre à ajouter ? lui demande impatient le bourreau.
– Non.
– Bon, alors maintenant, si vous voulez bien faire un pas en avant en partant du pied gauche…

* Un Frère en visite dans un atelier observe les Dignitaires qui ” éclairent ” l’Orient quand il demande discrètement à un second, son voisin sur la colonne :
– Le grand, aux cheveux gris, avec son sautoir blanc… c’est pas Jean Mourgues°°° ?
– Non ! Mourgues est mort.
Au bout d’un moment, intrigué, le premier s’adresse à nouveau au second :
– Tu es bien sûr que c’est pas Mourgues, là, à l’Orient ?
– Je te dis qu’il est mort…
La tenue s’écoule lentement quand le premier sursaute brusquement.
– Qu’est-ce qui te prend ? lui demande le second.
– Il a bougé !
°°° Jean Mourgues : Maçon célèbre, passé à l’Orient Éternel en 1990. Auteur de nombreux ouvrages maçonniques. Fut TPSGC du Suprême Conseil du GC du REAA – GODF.

* 3 FF. discutent à l’arrière d’un taxi.
Le 1er dit au second :
– Quel âge as tu ?
– 3 ans et toi ?
– Moi plus de 7 ! et le troisième d’annoncer 5 ans.
Le chauffeur regarde ahuri dans son rétroviseur les 3 quinquagénaires, ce qui provoque immédiatement la méfiance d’un des FF. qui dit :
– Attention, il commence à pleuvoir.
Le chauffeur en voyant le temps superbement ensoleillé s’arrête précipitamment auprès d’un gardien de la paix et lui dit affolé par la fenêtre :
– Je suis très inquiet, regardez les types que je promène, ils disent avoir 3, 5 et 7 ans et de plus, il disent qu’il pleut alors que le temps est au beau fixe !
Le gardien de la paix lui répond alors calmement : Oh ! moi, vous savez, je ne sais ni lire ni écrire…

Désordre

L’enfer, de Botticelli

À la sortie d’une tenue interobédientielle aux agapes bien arrosées, une Vénérable Maîtresse de la GLFF et deux Vénérables Maîtres, l’un de la GL, l’autre du GO, faisant voiture commune, ont un grave accident de la route dont ils ne réchappent pas.
Le GADLU les reçoit, courroucé :
– Comment est-ce Dieu possible de vous être enivrés de la sorte ? Votre conduite est indigne des insignes que vous portez… Je vous donne toutefois une chance de vous racheter. Je vais vous faire conduire des tenues, au trois degrés, sans interruption, pendant 100 jours. Vous disposerez chacun d’un atelier où vous attendent déjà des SS et des FF de vos obédiences respectives qui, comme vous, ont démérité de leur appartenance à l’Ordre.
Puis il poussa chacun des trois impétrants vers trois portes étroites donnant sur de sombres escaliers…
Au bout des cents jours, les 3 VV MM revinrent à la lumière.

La Vénérable Maîtresse apparut la première. Elle avait tellement maigri que sa robe noire chiffonnée lui donnait l’air une sorcière. Ses mains meurtries par le manche du maillet pendaient pitoyablement le long de son corps épuisé, ses cheveux en filasse cachaient des yeux rougis par la lumière fulgurante de l’Orient, le manque de sommeil rendait ses pas chancelants et elle bégayait au GADLU des remerciements pour l’avoir enfin libérée de ce cauchemar.

     Le Frère de la GL revint à son tour dans un piteux état. Sous sa calotte suait un front douloureux et ses oreilles paraissaient deux feuilles de choux tant son visage était émacié, il avançait courbé, ses genoux qui fléchissaient sous le poids du Grand Livre se prenaient dans son tablier, ses yeux hagards interrogeaient d’improbable colonnes tandis que son sautoir empesé qui lui sciait le cou, laissait découvrir deux sillons ensanglantés. Il s’affaissa en silence sur la pierre cubique à pointe qui marquait l’entrée.

Le Frère du GO s’amena enfin, frais et dispo, comme au retour d’un week-end à la campagne. Les deux autres, stupéfaits, n’en croyaient pas leurs yeux. Ils parvinrent avec effort à l’interroger :
– Comment as-tu fait ?… Tu nous vois éreintés… et toi si pimpant… Par quel miracle ?
– Eh bien, vous savez, nous au GO… une fois on a perdu les outils, une autre fois les Surveillants n’avaient pas leur rituel, quand ce n’était pas le Maître des cérémonies qui ne trouvait plus sa canne, les bougies qui n’étaient pas remplacées, les Sautoirs des officiers qu’on avait prêtés et qu’on ne nous avait pas rendus, les épées dérobées, la clé du placard égarée, le Delta disloqué, les maillets cassés, le tronc de la Veuve volé… alors dans ces conditions, si nous avons fait 10 tenues en 100 jours, c’est bien le bout du monde !

Orient Éternel

* Un maçon passe à l’Orient Éternel.
Un soir, sur un banc public, il apparaît à un Frère :
– Sais tu, j’ai deux bonnes nouvelles… la première est que les maçons sont admis au Paradis. On y fait des tenues matin et soir…
– Et la seconde ?
– Nous venons de t’élire 1er Surveillant !

Justice

* Une petite pièce de 20 centimes vient de mourir…
Après une vie exemplaire, elle est un peu inquiète du sort que lui réserve le G.A.D.L.U.
En arrivant à l’Orient éternel, elle est accueillie chaleureusement par tous. Et le G.A.D.L.U en personne l’embrasse et l’installe sur le plus beau nuage. On la traite comme une reine ; elle-même ne comprend pas ce qui lui arrive.
Peu de temps après, c’est un billet de 500 € qui passe l’arme à gauche. Le voilà aussi à l’Orient éternel. Mais l’accueil est nettement plus froid et le G.A.D.L.U lui montre un discret petit nuage en lui disant que sa place est là.
Le billet de 500 € est laissé de côté et personne ne s’occupe de lui, alors que tout le monde se met en 4 pour la pièce de 20 centimes !
N’y tenant plus, le billet de 500 € demande à parler au G.A.D.L.U :
– G.A.D.L.U, comment se fait-il que la pièce de 20 centimes soit traitée comme une reine et que moi, le billet de 500 €, je sois mis de côté ?
Et le G.A.D.L.U de lui répondre :
– Toi, on t’a jamais vu en Loge !

Fraternité

* Deux FF. dans un club écossais.
– Tu vois ce frangin, au comptoir ?
– Celui qui porte une cravate jaune ?
– Non, c’est un vrai nul çui-là ! l’autre…
– Avec des moustaches ?
– Non ! Pas cet imbécile !
– Alors… celui qui discute avec le Servant ?
– Je te parle pas de cet enfoiré ! Non ! Tu vois pas ? celui qui sirote une bière.
– Ah oui ! Et bien ?
– Et bien, ce frangin, j’peux pas le sentir !

Remords

* Trois estivants qui font connaissance dans un hôtel des caraïbes se reconnaissent comme francs-maçons.
Ils fêtent leur rencontre fraternelle au bar à grands verres de punch. L’un d’eux, Allemand, se dit être le Grand-maître de son Obédience régulière reconnue par la Grande Loge Unie d’Angleterre. Le second, Belge, prétend être Très Puissant Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil du Rite Écossais Ancien Accepté du grand Orient de Belgique. Le troisième, Marseillais, se glorifie d’être le Très éclairé et Sublime Grand Dignitaire du Cinquième Ordre du Rite Français pour toute la Maçonnerie Libérale européenne…
Le lendemain matin, nos Frères ayant retrouvé leur lucidité, manifestent leur remords d’avoir cédé à l’ivresse et s’être laissés griser par un prestige qu’ils n’ont pas. L’Allemand s’excuse de n’être que vénérable de son atelier munichois; le Belge admet être tout juste au quatrième grade du REAA de sa loge de Perfection de Bruxelles; le Français, troublé par le repentir de ses deux Frères, se décide à son tour à avouer son mensonge :
“Eh bien, moi aussi je vous ai menti mes Frères. Je ne suis pas de Marseille, mais d’Aix !”